Le globicéphale tropical affectionne les eaux profondes des mers tempérées et tropicales. Ses sondes abyssales visent essentiellement à dénicher les céphalopodes dont il se nourrit. Cétacé au sens social aiguisé, il n’a vraiment rien d’un solitaire.
L’identification du cétacé reste relativement facile. Il évolue parfois accompagné de dauphins, comme le grand dauphin, mais s’en distingue par sa stature, beaucoup plus imposante, et son épiderme noir (à la différence de celui des dauphins, généralement gris). Son aileron dorsal, large à la base, est implanté sur la moitié antérieure du corps ; la tête est ronde et bulbeuse. Le globicéphale noir, un proche parent, est le seul cétacé susceptible d’être confondu avec le globicéphale tropical.
Une étude menée sur les populations évoluant dans les eaux chaudes au large de Ténérife (Canaries) a permis de photographier et répertorier 445 individus. On a pu vérifier ainsi sa propension à fréquenter les eaux profondes, environ -1000 mètres. Les groupes types comptent en moyenne 10 à 30 individus, mais certaines bandes affichent un effectif de 60 spécimens. Dotés d’une longue espérance de vie, comme les orques, il arrive que certaines femelles dépassent les 65 ans.
Meilleures chances de rencontre : les Bahamas, l’est des Caraibes, les Açores, les eaux au large de la préfecture de Kochi (Japon), le détroit de Tañon aux Philippines et tout autour d’Hawaï